10 février 2008
Artaud
Un jour donc on édita Antonin Artaud.
Mais cela commença par un refus. Comme souvent. Refus de ses poèmes. Jacques Rivière de la NRF ("Nouvelle Revue Française", revue de la maison Gallimard), refusa ses poèmes. Artaud répondit. S'engagea une correspondance. Correspondance qui elle fut publiée, un an plus tard en 1924. Et c'est ainsi qu'Artaud, l'autre suicidé de la société, fut édité.
Qu'en serait-il aujourd'hui ? quelles seraient les chances pour le jeune Artaud poète de se faire publier ? quelle maison accueillerait son oeuvre ? quel "éditeur" engagerait une correspondance ?
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